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khôlle de géo- l'OMS (part I)

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Message  Lea Mar 30 Sep - 17:51

Khôlle de géographie ; l’OMS
(part I)

Voici ce que j'ai pu tirer de mes notes de khôlle, avec les indications de Mme Louveaux. Plus d'info, notamment pour se faire une idée de l'action concrète de l'OMS, sur le site de l'organisation (voir sources, bas de page). Je m'excuse pour les probables fautes de frappe et d'orthographe, mon attention s'est (un peu) relâchée par moments....

Introduction

L’Organisation Mondiale de la Santé, rattachée à l’ONU, a été créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et s’inscrit donc dans une volonté de fédérer l’action des états au niveau mondial dans le but d’œuvrer à la paix et à la stabilité de l’humanité. Cette organisation était ainsi fondée sur la certitude que de semblables institutions seraient efficaces et parviendraient à éviter que l’horreur que le monde venait de connaître ne se réitère.
La date fondatrice de l’histoire de l’OMS est le 7 avril 1948, date d’entrée en vigueur de la constitution de l’OMS. Aujourd’hui, au vu de problèmes liés à la santé toujours plus nombreux, la raison d’être de l’OMS réside dans la fédération de pouvoirs en ce domaine pour une plus grande efficacité. La constitution de cette organisation affirme :
« La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain ». Ceci implique une double considération de la santé :
-comme droit pouvant être revendiqué
-comme capacité
Tous les êtres humains disposent-ils de la même capacité? L’expression « meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre » pose à la fois la question de l’égalité dans le rapport à la santé, cette capacité n’étant pas nécessairement la même pour tous, et celle de la définition de la santé dans la mesure où cette expression semble exclure la notion de limite ; peut-on définir le « meilleur état de santé possible » ?

En tant qu’organisation mondiale, l’OMS se revendique comme autorité dans le domaine de la santé. Son existence même semble se confronter aux enjeux d’une définition de la santé qui se voudrait universelle mais qui du fait même de son caractère mondial se doit de prendre en compte les subjectivités individuelles, collectives et culturelles qui s’y rattachent. Fondamentalement liée à la dynamique de mondialisation qui caractérise le contexte actuel, l’action de l’OMS doit par ailleurs se situer dans un réseau complexe d’interactions mais aussi de possibles tensions interculturelles accentuées par des inégalités croissantes.

Dans quelle mesure et comment l’OMS, organisation supra-étatique, peut-elle mener à bien un projet au premier abord utopique et fondé sur une définition de la santé qui se veut universelle alors même que la santé a de multiples acceptions ?
Comment l’action de cette organisation s’ancre-t-elle dans le contexte de la mondialisation, qui implique simultanément le développement d’un mode d’action interétatique et un creusement prononcé des inégalités, à échelle tant mondiale que nationale et même régionale ?

I.L’OMS présente certaine limites, de par son fonctionnement, ses objectifs, et en tant qu’autorité universelle

II.L’idée d’une définition de la santé ayant valeur universelle se heurte à des acceptions et à des réalités diverses

III.Le principe politique de santé publique mis en jeu par l’OMS est porteur d’une conception nouvelle de la santé et pose la question des limites entre sphères publique et privée ainsi que celle des rapports entre autorités étatique et supra-étatique

I L’OMS ; présentation et limites

A.origines et fonctionnement

L’OMS se définit comme « l’autorité directrice et coordinatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international au sein des Nations Unies. »
-diriger l’action sanitaire mondiale
-définir des programmes de recherche en santé,
-définir des normes et des critères des systèmes de santé,
-présenter des options politiques

L’action de l’OMS repose sur un programme en 6 points, dans le contexte d’un environnement en mutation rapide (csq de la mondialisation).
1.promouvoir le développement de la santé comme moteur de progrès socio-éco ; cibler l’action sur les populations les plus vulnérables
2.favoriser la sécurité sanitaire internationale : maladies émergentes et à propension épidémique
3.exploiter la recherche, l’info, les données factuelles
4.renforcer le partenariat entre les différents acteurs : au sein des Nations Unies, avec d’autres organisations, avec pouvoirs locaux, société civile…
5.améliorer les performances dans but fixé
But OMS selon sa constitution : « amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible »

Organe décisionnel : Assemblée Mondiale de la Santé : 193 états membres + Conseil exécutif : 34 membres qualifiés dans le domaine de la santé
OMS= plus de 8000 personnes de 150 nationalités : médecins, spé de santé publique, scientifiques, épidémiologistes, personnel administratif, de finance, experts en statistiques, en éco, en secours d’urgence…

Bureaux régionaux : Afrique, Amériques, Asie du sud-est, Europe, Méditerranée orientale, Pacifique occidental, + autres bureaux de liaison

Chaque année ; l’OMS publie un rapport sur la santé mondiale, destiné aussi bien aux gouvernements, aux org internationales qu’aux facultés, hôpitaux universitaires, écoles, journalistes, grand public…
Utilise les données recueillies par les différents bureaux + système OMS d’info statistique : le WHOSIS= 70 indicateurs dt mortalité, morbidité, etc.
Principal enjeu pour l’OMS : lutte contre maladies transmissibles ds but d’instaurer « sécurité sanitaire mondiale ». Politique de prévention, de surveillance des maladies « évitables » ds but de diminuer inégalités.

Voir sur le site de l’OMS des exemples de projets concrets : action contre le paludisme, travaux pr accès à l’eau potable, campagnes de vaccinations…
http://www.who.int/fr/

B.Limites


En tant qu’organe rattaché à l’ONU, l’OMS est confronté à des limites d’ordre politique ;
-le Vatican, les îles Cook, Nioué ne st pas membres de l’ONU
-Taïwan, le Kosovo, la Rép arabe sahraouie ne st pas reconnus par l’ONU
-L’Autorité palestinienne, l’Ordre de Malte n’ont que le statut d’observateurs
Par ailleurs, les Etats les + influents au sein de l’ONU (Conseil de Sécurité notamment) ont déjà grande influence éco, politique et culturelle dans le monde : Etats porteurs de valeurs et de référents culturels qui leur sont propres et qui servent de critères à l’élaboration de projets mondiaux.

Du point de vue de sa légitimité en tant qu’autorité : OMS veut définir des normes et es critères sur l’avis d’experts et sur des données factuelles.
-chiffres être modifiés, instrumentalisés politiquement
- les experts sont sujets à la subjectivité : regardent sociétés avec les yeux de leur propre société d’appartenance. Valeurs, conceptions culturelles…
- problème de la mesure de la santé ; état vécu, ressenti. Selon déf de l’OMS, basée sur le bien-être : comment le mesurer ?
Définition de S.Fleuret : bien-être résulte d’une construction individuelle et sociale et donc implique un rapport à autrui, une perception de l’environnement, et relève donc du vécu


II Une santé mondiale ?

A.des définitions qui se voudraient universelles et se heurtent à des subjectivités

santé : pas que absence de maladie ms bien-être physique, moral et social ;
Définition du bien-être (Petit Larousse) : « fait d’être bien, satisfait dans ses besoins ou exempts de besoins, d’inquiétudes ; sentiment agréable qui en résulte » : implique part de subjectivité : vécu
Déf de S.Fleuret : implique rapport à autrui, à l’environnement compris comme l’ensemble de ce qui entoure un individu/société : dimension sociale, culturelle, politique… bien-être varie donc selon des conditions mais aussi selon façon dont ses conditions sont ressenties : fatalisme/injustice/+ ou – grande mise en contact avec des situations économiques différentes…

problème de définitions des priorités
Dans brochure de présentation « Œuvrer pour la santé » déf 4 priorités dont la 2e (après la contribution à la sécurité sanitaire et avant les objectifs pour le développement) est : « limiter la consommation de tabac et promouvoir une alimentation saine ainsi que l’exercice physique. »
= objectif qui correspond aux priorités de sociétés dites « avancées », dégagées de préoccupations centrées sur des besoins vitaux. De tels objectifs ne concernent pas directement des sociétés dans lesquelles la priorité demeure l’accès à l’eau potable ou à une alimentation décente.

La notion de « sécurité sanitaire » se définit comme un état de confiance individuel
ou collectif, sentiment que les dangers encourus sont acceptables.
1)l’acceptabilité du risque est variable ds le tps et ds l’espace. Elle dépend de la capacité à supporter les conséquences de l’occurrence du risque et d’une culture, d’une représentation du risque (influence des médias, parfois catastrophisme / fatalisme dans certaines sociétés…)
2)l’acceptabilité dépend de la vulnérabilité, elle aussi variable : degré d’exposition, degré de dépendance, capacité d’adaptation et de cicatrisation après occurrence du risque. Importance du facteur pauvreté mais aussi d’une perception culturelle du risque et de ses conséquences. Tous les hommes et toutes les sociétés ne sont pas égaux devant le risque : par ex on peut mourir ds certains pays de maladies évitables et curables (paludisme tue selon l’OMS 3000 enfants par jour en Afrique)

B.la mondialisation ; interactions, inter culturalités, inégalités

Vocation OMS s’inscrit ds dynamique de mondialisation ds la mesure où l’essor et l’accélération des échanges (humains, commerciaux, financiers, capitaux, info…) met en place une organisation réticulaire du monde.
-nouveaux risques liés à la multiplication des contacts (pandémie)
-nouveau contexte : multiplicité des acteurs dt l’action commune permet la mise en contact de différentes visions du monde, et donc de la santé. Nécessité de prendre de nouvelles précautions : comprendre l’approche de l’Autre
- parfois mondialisation=occidentalisation : adoption par certaines sociétés en développement de modes de vie occidentaux : développement de pathologies nouvelles auxquelles ces sociétés ne st pas habituées, pas forcément prêtes à réagir (alimentation : pb de diabète, obésité… maladies nouvelles ds certains pays. Enjeu : savoir y faire face)

La mondialisation modifie la perception de l’environnement, qui ne se restreint plus à l’environnement immédiat mais prend en cpte des réalités + éloignées (accès à l’info, à des images d’un ailleurs très différent). Peut aboutir à une remise en cause d’une situation jusque-là acceptée.

La mondialisation accroît les inégalités, à toutes les échelles (voir cours)
Au–delà des indicateurs, ces inégalités se perçoivent aussi à travers certains modes de vie qui traduisent une spécificité dans le rapport culturel que certains groupes entretiennent avec la santé. Par exemple, c’est dans les classes ouvrières qu’on trouve le + de fumeurs. L’attention portée au corps dépend donc aussi d’un cadre de vie, d’un niveau d’éducation, d’un environnement social.
Le creusement des écarts accentue les différences entre les conceptions de la santé et donc la définitions de priorités (avoir accès à l’eau potable/pratiquer un exercice physique régulier)

Lea
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