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Fiche de kholle sur : Nuisances urbaines et santé dans les pays développés

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Fiche de kholle sur : Nuisances urbaines et santé dans les pays développés Empty Fiche de kholle sur : Nuisances urbaines et santé dans les pays développés

Message  Mélissa Mer 11 Fév - 18:45

Voilà ma kholle pr qques éléments de dernière minute avt samedi. Bon courage pr lire tt ça !

Ville de Paris en septembre de cette année a mis en place une nouvelle démarche pr la résolution des bruits de voisinage : période où on améliore les législations en matière de nuisances dues à un environnement urbain : immeuble (TV, musique, talons, chien, bricolage…) ou vie en ville (restaurants dans la rue).
En effet le bruit appartient à la catégorie des nuisances en tant que « facteur qui produit un effet négatif sur la santé ou le bien-être de l’homme » (Merlin/Chouay) ou élément qui « nuit à la population au voisinage et affecte la qualité de la vie » (Brunet et al). L’adjectif urbain vient apporter une ambivalence : les nuisances urbaines sont-elles celles qui affectent uniquement la ville, ou celles qui sont produites en milieu urbain, mais peuvent affecter indifféremment villes et campagnes ? Quant à la santé selon la définition de l’OMS, il s’agit au delà de l’absence de maladie, d’un état de bien-être, c.a.d. de la perception que l’on va bien au point de vue physique psycho et social. Rapport unilatéral = évolution de la santé à cause des nuisances (pas évolution des nuisances en fonction de la santé).
Les inégalités dans l’état de santé des populations sont-elles particulièrement accentuées par les nuisances urbaines ? Les échelles sont-elles un élément à prendre en compte ?
Quelle est donc la véritable incidence des nuisances urbaines ?


I] Conséquences humaines et sociales

A/ Physiquement
Espace urbain caractérisé par une concentration d’individus donc plus forte propagation des maladies (plus de victimes potentielles) ex : métro = transmission de rhumes, gastros, grippes à cause partage du même espace (barres pour se tenir, promiscuité).
Risque d’hécatombe à cause entassement humain + manque d’immunité ex : le palu amené à Ouagadougou à cause cultures urbaines = plus de prévalence que ds d’autres villes car + gde popu.
Faune et flore de la ville diffèrent de celle de la campagne. Ex : pigeons extrêmement nombreux en ville = risque très élevé de transmission de grippe aviaire.

B/ Comportements
D’autre part, les comportements sont différents aussi
1) Libération des mœurs favorise la propagation du sida, tabagisme
2) Alimentation moins équilibrée : produits importés ne serait-ce que de la campagne + habitudes de fast-food / sandwichs (ds PVD arrivée à la ville signifie hausse consommation de protéines). Combiné ac la baisse d’activité physique (marche) : diabète, hypertension, cancers…
/!\ comportements varient aussi selon la région (au sens large) ex : Crète / Japon ont habitudes traditionnelles d’alimentation saine.
Cependant, uniformisation des comportements ville / campagne dc nuisances urbaines se généralisent : aujourd’hui, ds pays DEVELOPPES, disparités + importantes entre quartiers qu’entre zone urbaine/zone rurale. Ex : cancers broncho-pulmonaires se sont diffusés à toute la France. Asthme : hausse régulière partout, mais + vive ds communes rurales que ds villes (étude Salem et al. Atlas de la santé).
Ds PVD 1° européens = centre mieux (banlieue laissée pour compte). Quartiers aisés st svt à l’endroit où ils st mieux protégés grâce au vent ex : 16e pr Paris , Mayfair pr Londres. 2° américains banlieue meilleure (habitats pavillon. moyennement aisés). Moins de bruit, de pollution de l’air (moins d’émission), meilleurs soins.

C/ Activités
Enfin, ville est lieu où on trouve la + gde concentration d’activités, dc la + gde production de bruit.
Ex : faire une fête en soirée a + de risque d’affecter le voisinage, + proche → sommeil troublé → fatigue → irritation (csq psycho), diminution de concentration (csq sur esprit, cerveau), moindre énergie (csq physique, sur corps).
Par ailleurs, activités indust aussi concentrées : pollution de l’air et auditive. ex : travaux sur la voie publique. CSQ :
1) Air : changements hormonaux avec hausse anormale produc de cortisol et adrénaline
2) Bruit : perte auditive ›80 dB possibilité de pertes irréparables, or 1 camion = 65 dB, ET accumulation ac autres sources.
3) Bruit : troubles digestifs, nerveux, cardio-vasc (Rapport du service de santé de Berlin : hausse de 30% des risques de crise cardiaque si on vit dans rue bruyante (›70 dB).
Or selon sondages (insee, sofres, ipsos, ifen… ) bruit serait 1e source de nuisances en ville en France (alors que 80% des franç vivent en milieu urbain). 54% des ménages urbains déclarent une gêne sonore, contre 12% à cause de l’air. Pb de la subjectivité de la « gêne » : nuisance ressentie : certaines sont +/- inventées, d’autres inconscientes (lien entre hypertension et bruit de l’usine voisine est pas forcément évident).
Concerne pas tout le monde : différenciation sociale car 36% des habitants d’une cité sont gênés contre 18% dans un quartier pavillonnaire. 50% des logements exposés à de très forts niveaux de bruits sont des logements sociaux. De même, si on avait des sondages dans les PVD : pas mêmes préoccupations (pollution de l’eau, car risque de choléra à cause du manque d’égouts ds quartiers irréguliers).


II] Coûts liés aux nuisances

A/ Coût sur propriétés
Déqualification de quartiers dc pb de développement de la commune ; déqualification des logements ex : Canada USA : réduction de 10 dB = hausse de 50 à 100 €/ mois ; Allemagne : réduction de chaque dB = hausse de 0,8 à 1,3 du prix de location
Orly (bruit de l’aéroport) : les 8 communes à proxi = perte de 10% valeur immobilière en 15 ans.

B/ Coût à l’Etat
Coût à l’Etat pr remédier aux pbs de santé ou aux gênes (frais médicaux pr la Sécu) : selon Commissariat Général au Plan, en 2001, pr la France : 1 à 7,5 milliards ; selon étude Faburel et al., en 2005, moyenne entre 2 et 3,5 milliards /an. Pr le bruit en particulier : 200 millions en 2003 (3% dépenses publiques).
Suisse : 5 milliards pr protection contre bruits d’autoroute.
En 2004, selon C Lepage (ministre de l’environnement) ds le Figaro, la pollution atmosphér. coûterait 10 milliards/an, mais précis pas si c’est juste à l’Etat.
Plan lancé par Raffarin en 2004 selon El Pais : 670 €/pers/an pr la pollution de l’eau+air
Mais ds les PVD, pas de mesures de ce genre : pare uniquement au + pressé.

C/ Coût privés : particuliers ou entreprises
D’après une étude de l’IFE : dépenses des entreprises pr respecter les normes : 368 millions
Des ménages, pr le bien-être : 844 millions en 2005. Pr insonoriser, ou filtrer émissions de gaz, respecter les quotas, tant ds air, eau.


III] Répercussions politico-sociales

A/ Politique incitative de la part des Etats
Lois-cadres en Europe : années 90.
France : concernant le bruit, 1e en 92 ; livret vert en 95 ; sur l’air en 96.
A cela s’ajoutent les directives européennes. Mise en place de taxes ex : le bruit :
- taxes sur véhicules routiers ; certificats si on retire certaines générations de matériel ; « taxes-bruit » sur usines ; code de la route modifié pr réduire la vitesse autour des villes ex : Genève; modifs des trajectoires de vols ; redéfinition terrains décollage/atterrissage ; limitations horaire ex : Orly
- financement de recherches pr trouver moyens techniques de limiter le bruit comme les murs anti-bruit, chaussées absorbantes, entretien des voies (ferrées notamment) = baisse de 4 à 6 dB pr 1 mur anti-bruit, de 15 à 20 pr 1 isolation phonique.
- normes pr les logements : certificat HQE (haute qualité environnementale) pas uniquement pr habitats privés d’ailleurs, aussi écoles ; aides aux ménages qui insonorisent leur logement s’ils vivent ds des « points-noirs-bruit »
Rien de tout cela ds les PVD encore une fois.

B/ Limites
Pas tjs adéquat ex plaintes pr Orly = Plans de Gêne Sonore pas adapté car 60% des habitants qui se sentent moyennement à extrêmement gênés se trouvent en dehors de la zone iso phonique délimitée. Peuvent pas demander les aides de la loi 92. A cause hausse de la sensibilité en dépit de la stagnation voir baisse des bruits émis !) ex : plaintes au Ministère + collectivités locales + opérateurs. Désormais prise en compte de + en + gde ds débats d’urbanisme notamment.


Conclusion
Nuisances urbaines ont des csq sur ts les plans de la santé : humain, éco, polit, social. Nuances selon les échelles cepdt. Finalement les csq touchent surtt les villes sauf pr pollutions exceptionnelles ex : Tchernobyl, ms ce n’est plus une simple nuisance alors, ou sauf évolution lente des comportements des ruraux qui se rapprochent de ceux des citadins.
Ne vaut que pr pays dvloppés.
Intérêt de l’impact territorial ex : création d’assoc. Solidaires autour d’Orly à cause d’un sentiment de communauté de leur sort, lié à un élément spatial = déf° du territoire. Pbs de santé ont dc bien des répercussions ds l’approche géo.

BIBLIOGRAPHIE
Dictionnaires cités en intro
Ville et environnement, dir. Dorier-Apprill
Site FIG

Mélissa

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Date d'inscription : 07/09/2008
Localisation : PARIS 15e

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